Nike peut se vanter d’avoir su transformer la plupart de ses chaussures conçues pour la pratique en de véritables icônes de la mode. On a d’ailleurs presque tendance à l’oublier, mais avant d’être ce leader international du streetwear que l’on connaît tous aujourd’hui, le groupe américain est un équipementier sportif qui continue d’œuvrer en collaboration avec des athlètes professionnels pour développer des technologies et des équipements plus performants. C’est précisément dans cette optique qu’a été créée la Nike Air Max dans les années 80. Et oui, comme la Cortez avant elle, cette sneaker désormais omniprésente dans la rue s’est tout d’abord imposée aux pieds des adeptes de la course à pied. Vous comprenez maintenant pourquoi les revendeurs spécialisés la classent dans leur univers dédié aux sneakers de style running.
Aux prémices de la gamme, la Air Max 1 (1987)
Sans surprise, nous vous proposons de débuter ce retour historique par un focus sur la toute première paire de la gamme : la Air Max One. Pour cela, c’est un bon en arrière de 30 ans qui vous attend.
L’âge d’or de la technologie Air
A cette époque, la firme de l’Oregon n’a quant à elle que 16 ans et souffre beaucoup du leadership de ses rivaux allemands adidas et PUMA sur le segment du running. Pourtant, l’nike air carnivore for sale in ohio city area démarra avec des chaussures taillées pour avaler les kilomètres. Conçue par Bill Bowerman en 1972, la Cortez marquera les grands débuts de Nike sur les pistes d’athlétisme à Mexico dans le cadre des Jeux Olympiques. Puis viendra l’heure de la Tailwind, lancée en marge du marathon d’Honolulu en 1978 et qui n’est autre que la première paire à intégrer la technologie Air. « Offert » par Frank Rudy à Nike, ce système d’amorti révolutionnaire fera rapidement ses preuves, à tel point que l’équipementier l’exploitera seulement quatre ans plus tard afin de percer dans un autre sport en plein essor à ce moment-là : le basketball.
La quête de cet objectif se concrétisera par la conception de la mythique Air Force 1 en 1982. Mais en concentrant ses efforts pour assurer sa suprématie sur les parquets, Nike cédera du terrain à ses concurrents dans le domaine du running où elle souhaitait initialement s’imposer.
Un design inspiré du centre Pompidou à Paris
nike grey dunks india blue book list, David Forland, tout juste promu directeur du département de l’innovation, fera donc appel à Tinker Hatfield en 1985. Pourtant embauché en tant qu’architecte d’intérieur, celui-ci se verra confier la création d’une paire censée permettre à Nike de devenir une référence dans la course à pied : la Air Max 1.
Sans surprise, celui-ci s’appuiera sur son expérience architecturale pour définir le design de cette nouvelle paire. Comme il l’a lui-même affirmé dans différentes interviews, c’est lors d’un voyage à Paris, en passant devant le Centre Pompidou, que lui est venue l’idée d’insérer une ouverture dans la semelle afin de rendre visible cette fameuse technologie Air apparue une dizaine d’années plus tôt. A l’instar du bâtiment parisien dont la façade offre une vue directe sur le cœur de sa structure, la Air Max 1 se vit dotée d’une fenêtre laissant apparaître son coussin d’air placé au niveau du talon. En procédant ainsi, le designer américain transforma une avancée a priori purement technologique en atout stylistique. Agrémentée d’une tige en mesh aux coloris blanc et rouge conformes à l’image de marque de Nike, la Air Max de 1987 était promise à un succès fulgurant.
Elle n’a pourtant bien faillit ne jamais voir le jour car, en coulisse, le projet était loin de faire l’unanimité. En effet, Tinker Hatfield et son groupe de travail n’étaient soutenus que par une partie minoritaire de leur hiérarchie. Craignant que d’importantes ressources soient allouées à la création d’une chaussure qui risquait d’être en décalage avec la philosophie de l’équipementier, l’autre partie souhaitait tout simplement que les travaux de R&D soient abandonnés. Heureusement pour Nike, Mark Parker, alors PDG, faisait partie de la minorité qui croyait au potentiel de la Air Max 1. Celui-ci fit des pieds et des mains pour que les travaux soient maintenus en s’assurant lui-même que le produit finalisé conviendrait aux coureurs. Les premiers croquis, dont vous pouvez avoir un aperçu ci-dessous, furent ainsi conformes à l’idée de départ, ce qui permit sa commercialisation rapide.
Bon anniversaire “La Parisienne” !
En 2017, pour célébrer les 30 ans de la Air Max 1 et rendre par la même occasion un hommage mérité à Tinker Hatfield, Nike a profité de la quatrième édition de son Air Max Day pour commercialiser une version baptisée “Anniversary” de sa basket iconique. Basée sur la structure d’une autre version très prisée par les collectionneurs, la “Urawa” de 2004, la Air Max 1 “Anniversary” fut d’abord proposée en “White/University Red” puis “White/Game Royal”, dans un second temps. Inutile de préciser que les rééditions de ces deux colorways OG ont littéralement été prises d’assaut, à tel point que Nike a jugé bon de ressortir l’historique blanche et rouge en 2018. Pour la découvrir en détail, ça se passe ici.Nike Air Max 90 (1990), la consécration
Trois ans après avoir réussi le pari de redorer le blason de Nike dans le running avec sa Air Max 1, Tinker Hatfield va signer un nouveau succès important : la Air Max 90. Sortie comme son nom l’indique en 1990, cette seconde version, qui est en réalité la 3e et qui porta de ce fait le nom Air Max III jusqu’en 2000, reprend les codes de la précédente auxquels l’illustre designer de la marque a apporté quelques modifications afin de la rendre plus « agressive ».
Les plus visibles de ces modifications, qui permettent d’ailleurs de reconnaître la Air Max 90 facilement, sont sa fenêtre plus imposante et son design plus moderne marqué par une ligne de fuite vers l’avant. Celle-ci n’est pas anodine dans la mesure où nous parlons là d’une basket de course. En optant pour cette évolution, Tinker Hatfield a cherché à symboliser l’essence même du running : aller vers l’avant. On notera également l’apparition de la mention « Air Max » sur un empiècement spécifique situé à l’arrière du pied, au-dessus de l’ouverture sur le coussin d’air, toujours placé sous le talon. Un mot maintenant sur les couleurs de la déclinaison historique baptisée « Infrared ». Ces couleurs confirment la volonté d’Hatfield de lebron x white youth. Ce coloris « Infrared » se pare ainsi de blanc, de rouge et de gris ; des couleurs avec lesquelles la ligne de fuite noire vient subtilement contraster.
La Air Max 90 fait partie de ces sneakers indémodables qui, comme la Air Force 1, peuvent se vanter d’avoir su résister au temps pour continuer à séduire autant les fans de la première heure qu’un public plus jeune. Mais cela n’est pas le fruit du hasard. L’équipementier américain a fait profiter à la AM 90 de ses avancées technologiques, notamment sous la forme de matières innovantes (Vac Tech, Engineered Mesh, Hyperfuse, Tape, Lunar, Jacquard, Breathe…), pour la rendre plus confortable et séduisante. Et ce tout en préservant ce look tant adulé que l’on peut assurément qualifier d’intemporel. L’enseigne allemande Afew Store a réalisé il y a quelques temps une superbe vidéo retraçant l’évolution de la Nike Air Max 90. Vous pouvez la découvrir ci-dessous :
boys nike air max 1 le film | Nike nike air maestro white red navy gold black blue (1995), la révolution
Si vous avez jugé les Air Max 87 et 90 trop « classiques » à votre goût, voilà qui va peut-être vous faire changer d’avis sur la célèbre chaussure à bulle de Nike. Le millésime 95, que l’on doit quant à lui à Sergio Lozano, s’inscrit en effet dans une toute autre dimension que celle des versions conçues par Tinker Hatfield. A tel point que celui-ci ne manquera pas de reprocher à son successeur le fait qu’il ait accordé trop d’importance au design de sa chaussure, au détriment d’une dimension fonctionnelle pourtant primordiale. Pour qu’une basket ait toutes les chances de s’imposer, elle doit d’après lui raconter une histoire et donc répondre à un besoin. Hatfield finira d’ailleurs par demander à Lozano : « D’accord, c’est un super design, mais quelle est ton histoire ? ». Cette question lui fera ouvrir les yeux et le poussera à modifier ses premiers croquis. La particularité esthétique de la nike air maestro white red navy gold black blue résultait néanmoins d’une demande de Nike qui souhaitait adapter le style des chaussures de basketball dans un modèle de running. Pour cela, Sergio Lozano a eu l’idée de reproduire les stries des parois du Grand Canyon après avoir observé le lac situé à proximité de son bureau au siège du groupe. La petite histoire raconte qu’il s’est dit à ce moment-là que ce serait beau si cette chaussure qu’il était chargé de créer sortait de terre d’après un phénomène comparable à celui de l’érosion ; comme un miracle en quelque sorte. Ceci explique les lignes sur l’empeigne. Pour les motifs, il faut se référer à une autre anecdote selon laquelle Lozano aurait cette fois voulu imiter la structure du corps humain, et plus particulièrement les cotes, les vertèbres, la peau et les muscles, après avoir lu un livre emprunté à la bibliothèque du QG de la marque au Swoosh. A y regarder de plus près, l’explication est plus que plausible car le mesh composé de plusieurs couches de la AM 95 rappelle bien la fibre musculaire humaine. nike hyperdunk kobe edition shoes boys nike air max 1 le film qui ont plus de chances de s’accumuler sur les baskets en cas de mauvaises conditions climatiques telles que celles de l’Oregon (où se trouve le siège historique de Nike, ndlr). Ce coloris « Neon » agressif composé de nuances de gris, de noir et de jeune et vert fluo est ensuite devenu emblématique. nike roshe one toddler grey suit dress shoes nike air maestro white red navy gold black blue possède des unités d’air visibles à l’arrière et, grande nouveauté, à l’avant du pied.Nike who likes lebron x low (1997), la confirmation
10 ans après la sortie de la toute première basket de la gamme, Christian Tresser va tenter de relever le défi initié par Tinker Hatfield pour insérer encore plus d’unités d’air apparentes dans la semelle d’une chaussure. Comme ses prédécesseurs, il ira puiser pour cela l’inspiration dans une multitude d’éléments qui viendront définir les contours de son design. Celui de sa who likes lebron x low se caractérise principalement par des lignes en 3M qui représentent l’effet de propagation d’une goutte d’eau dans une marre. Dans plusieurs interviews dont une accordée à l’équipementier, Tresser avouera qu’il s’est également inspiré du train à grande vitesse japonais, le Shinkansen, ainsi que des VTT spécialement conçus pour les terrains montagneux. C’est de leur cadre que proviendrait le coloris OG « Silver Bullet » relancé en grande pompe en 2016.Nike nike hyper dunks high top 2017 women fragrances (2018), l’ère du lifestyle
Plus de 30 ans après son lancement, la gamme Air Max n’en finit plus de nous surprendre.
Que ce soit à travers les nouvelles déclinaisons de ses classiques ou des créations inédites telles que la nike hyper dunks high top 2017 women fragrances, la célèbre chaussure à bulle a effectivement plus d’un tour dans son sac. La 270, justement, sera à l’affiche du Air Max Day 2018 dont le coup d’envoi sera donné le 26 mars prochain. Celle qui fait d’ores et déjà l’unanimité devrait donc être l’attraction de cette année, et on comprend aisément pourquoi rien qu’en regardant son design. La chaussure conçue dans un registre 100% lifestyle arbore comme son nom l’indique une unité d’air visible sur 270 degrés et, cela méritait d’être souligné, une hauteur record de 32mm. Elle vous permettra ainsi de cultiver un look unique en plus d’être ultra-confortable. Inspirée pour sa part de la Air Max 180 et de la Air Max 93, deux icônes du running des années 90, la nike hyper dunks high top 2017 women fragrances est la preuve que Nike est parfaitement capable de concilier son riche savoir-faire avec les standards de la mode actuelle.
Fan inconditionnel des premières Air Max et des Jordan rétro, j’ai créé NovogasShops en 2016 pour vivre pleinement avec vous ma passion pour les sneakers et son univers.